Étiquette : Musique (Page 1 of 3)

Trame sonore – b.o.

star-wars-1147501_1920

 

Par Josée Marquis

La musique s’avère une composante essentielle à toute œuvre cinématographique. Elle appuie le scénario, l’image en lui apportant une ambiance spécifique. Elle vient nous tordre les boyaux et fait culminer les émotions pour créer un moment qui restera gravé dans le cœur du public.

Continue reading

Petit traité de la pop et du métal

Ecouteurs_face

Par Anaël Turcotte

J’ai entendu les pires atrocités à propos de la musique. Il y a des remarques me font grincer des dents. Les gens s’identifient tellement à leur playlist qu’ils vont vous scander les pires recettes de mots que le dictionnaire a jamais vues juste pour défendre que « leur genre » de musique est le seul choix valable pour une personne décente. Calmez-vous, c’est juste des ondulations dans l’air!

 

Continue reading

Oh, Susie Q…

cassette-1481444_1920

Par Josée Marquis

 

Mélomane…  Je suis une mélomane depuis le premier instant où mes oreilles ont su déceler la différence entre une note de musique et un son quelconque. La musique me prend, me chavire, me torture, m’anime… Elle s’avère un dérivé de l’amour pur, de l’émotion spontanée, de la pulsion viscérale. La musique est vie. N’est-ce pas pour cette raison que les disquaires n’ont pas encore jeté les armes? Que les émissions de téléréalité à la recherche d’une nouvelle voix époustouflante n’ont pas encore atteint le seuil de l’écoeurite populaire?

Continue reading

La colonne « Genre »

Chaos

Par Guy Langlois

Je suis un tas d’obsession. J’ai des TOC, des manies, je me mange les doigts, j’ai essayé d’arrêter, ça n’a jamais marché. Je réorganise des objets quand ils ne sont pas symétriques. Si je veux baisser le son de la télé à 23, je dois l’amener à 22 avant de le monter d’une coche.

 

Je n’ai pas le syndrome de la lumière éteinte, ouverte, éteinte, ouverte, ni des craques dans le plancher. Mais pas loin. Je ne suis pas confirmé bon pour l’institut psychiatrique, mais j’ai reçu une invitation pour les portes ouvertes.

 

Et l’une des mes manies préférées est le classement de ma bibliothèque musicale.

 

Je regarde avec horreur les listes de lecture de gens que je connais (et que je devrais supprimer de ma vie) qui sont remplies de « Track 3 » sans album, et j’ai un goût surette de vomi qui remonte devant « cranberries », « Cranberries », « The Cranberries » et « Cranberries, The » dans une même fenêtre.
GET IT TOGETHER BÂTARD!

 

Ça me fait frissonner comme des ongles sur un tableau. Ou pour utiliser une analogie moins clichée, comme entendre parler un participant de Célibataire et nu. Comment fais-tu pour te retrouver dans ta mare non classée, ta forêt amazonienne mélodieuse, ton océan de déchets musicaux qui flottent n’importe comment? Tu PENSES que c’est juste une liste de lecture et que c’est pas si important. Tu PENSES ça. Mais c’est pas juste une liste de lecture, c’est la représentation de ton âme et ce qui la compose. Et là, LÀ, tu me démontres que ton âme est plus confuse qu’un discours de Trump. Qu’est-ce que tu cherches à gagner avec cette affirmation? Que t’es au-dessus de tout? Que ta vie est tellement chill? Tu veux montrer que t’es trop occupé à prendre des photos Instagram de toi en train de faire du hiking avec trois lattés à la citrouille din’ mains (so fitness, much health) pour classer tes albums de Nirvana comme du monde? HEILLE. Y’a des enfants qui meurent de faim en Afrique mais qui prennent quand même le temps de ranger leurs bongos en ordre de grosseur. Pis toi, petit nord-américain qui en a trop, t’as 17 chansons « Untitled 19-01-2010 11:32 » qui parasitent ta playlist comme des cancers pis t’en es fier?

 

  1. Moi, je me sens pas bien, je vais aller prendre de l’air.

 

T’as été invectivé, réfléchis à ça. Mais y’a une chose sur laquelle je vais être clément. Parce que je ne le fais pas moi-même. Et parce que je ne comprends pas pourquoi, en 2017, même pour quelqu’un qui classe maladivement sa playlist, on le ferait. J’attire ton attention sur la colonne Genre.

 

On ne classe plus les gens en genres. On peut être ce qu’on veut, aujourd’hui. On peut être un homme, une femme, un homme-femme, rien de ça, ou un pigeon. Pis c’est correct. Arrive sur Terre bonhomme (ou bonnefemme, ou bonhomme-femme) : en 2017, pour les gens comme pour la musique, plus personne ne classe ça en genre.

J’ai de la dance-pop avec une fille qui chante de l’opéra. J’ai du Nu metal mélangé avec du hip-hop. De la « world » music!? Qu’essé ça!? N’importe quoi qui chante pas en anglais? Ah pis, du flametal, ça existe. C’est du métal avec du flamenco. Tu le savais pas, ast’heure tu le sais, pis tu vas aller en chercher.

 

Ce n’est plus possible de classer les genres musicaux, et encore, ce n’est pas convenable de le faire. Si j’en faisais, de la musique, je ne voudrais pas qu’on classe mon style. Probablement que j’en aurais 15 sur un même album. Ça me fait rire : tu penses vraiment que tu peux inscrire le même genre pour toutes les tounes d’un même album? Si tu fais du rock, pis sur une toune, t’ajoutes du bouzouki, ça marche plus. Tu ne fais plus du rock, tu fais du world rock. Pis vu que world, ça veut fudging rien dire, on va écrire que tu fais du « rock à sonorité exotique » pour une toune. T’sé, tant qu’à dire des niaiseries…

 

As-tu déjà tapé « Liste des genres musicaux » sur Wikipédia? Check ça et pleure.

 

Un jour, j’en suis venu à la raison, et j’ai supprimé l’entièreté de la colonne Genre. J’avais auparavant passé des heures cumulées à trouver le style spécifique de chaque chanson. Un soir où j’ai voulu taper « folk rock médiéval norvégien », je me suis regardé dans le miroir, et je me suis détesté. Je ne reconnaissais plus l’homme que j’étais devenu. J’ai craché dans mon reflet, je suis retourné à mon ordinateur, et dans un élan de rage, probablement avec le O fortuna en arrière-plan, j’ai détruit la colonne Genre. J’ai vu disparaître d’un trait sec les 148 genres avec lesquels j’avais classé ma bibliothèque musicale.

 

Et depuis ce jour, j’ai enfin compris ce que ça voulait dire, se respecter.

 

Se respecter, et respecter l’éventail innommable de sons qu’est devenue la musique.

 

Et cela est juste et bon.

 

*Gorgée de thé*

Une histoire d’attente

Phone_chroniqueAT

 

Par Anaël Turcotte

 

Je suis une personne lunatique depuis ma tendre enfance. On me perd facilement dans une discussion qui ne m’intéresse pas, et je dois déployer des efforts gargantuesques pour suivre une explication lente et monotone. Si mon cerveau n’est pas sollicité, il n’hésite pas à tomber en mode veille et à créer ses propres univers.

 

Continue reading

Coeur de vinyle

Par Josée Marquis

« Forever young, I want to be forever young. Do you really want to live forever? Forever and ever… »*

Nostalgique, je suis. Non, pas de ces années où j’avais le visage boutonneux et un cœur de rebelle, mais bien de cette naïveté qui émanait de la musique des années 80. Mais plus encore, de cette pureté qui résonnait lorsque l’aiguille se posait sur le microsillon. À ce moment, plus rien n’existait d’autre que ces oreilles qui n’étaient pas assez de deux pour me rassasier.

Continue reading

La honte en ré majeur

ecouteurs

 

Par Guy Langlois

 

Ma tablette m’a parlé, hier.

 

Oui, j’ai une tablette.

 

Pas parlé dans le sens que j’entends des voix pis que…

 

Oui. Celle-là avec l’écran de 7 pouces. Non, ce n’est pas un gros téléphone. C’est une tablette.

 

Elle m’a envoyé un message comme quoi…

 

Oui j’ai une tablette OK C’EST BEAU c’est pas ça l’important dans l’histoire!

 

Jesus Christ…

Continue reading

Le fantôme de la pop

people-festival-party-dancing

Par Anaël Turcotte

Parfois, je me demande ce qu’il adviendra de la musique populaire d’aujourd’hui. Est-ce qu’on se souviendra de Michel Louvain dans deux cent ans, comme de Beethoven? Malheureusement pour les fans finis, j’en doute fort. Il disparaîtra un jour de nos mémoires, au même moment où nous arriverons à nous sortir de la tête les infâmes répétitions saccadées de Normand L’Amour.

Continue reading

La narration a bien meilleur goût…!

microphone-759587_1920

Par Josée Marquis

Une voix peut faire toute la différence!  Que ce soit pour gagner ses élections, ou pour rencontrer le grand amour…  Cette voix peut faire pencher la balance. Une intonation discordante et c’est le désastre.  Un mot qui sonne faux et vous voilà banni à vie. Un ton trop bas ou un peu plus haut, et vous vous retrouvez bras ouverts sur les Plaines d’Abraham à genoux devant Ginette Reno.

Continue reading

« Older posts

© 2024 Promotel inc.

Theme by Anders NorenUp ↑